Il ne me reste plus qu’à remercier Renaud de sa collaboration. D’accord, il était allongé sur le canapé, mais ça a tout de même pris quelques heures…
Un dernier coup de cuiller.
Le canapé est presque bon…
La tête a l’air correcte.
On ne perd pas courage.
Ça vient.
On continue à la petite cuiller : même si on a mal au poignet, on jure comme un damné, on tire la langue et on continue à faire des petites rotations, particulièrement dans les zones où le transfert ne s’est pas fait correctement.
Ce n’est pas encore optimal : il reste de la couleur sur la plaque.
On vérifie au fur et à mesure la qualité du transfert.
C’est la partie où il convient de ne pas arrêter un seul instant les mouvements de cuiller : le papier sèche peu et à peu, mais il s’agit de lui faire boire toute la couleur.
On affale le papier mouillé sur la plaque, puis on commence des petits mouvements de pression avec une petite cuiller.
On dépose le monotype sur une surface dégagée (comme une table de cuisine, par exemple)
On recouvre la feuille de papier journal et on brosse assez vigoureusement afin d’exprimer toute l’eau.
On trempe la feuille de papier pour la désencoller. Puis, on sort cette feuille de l’eau et on la dépose sur des feuilles de journal.
Pour faire un monotype à l’aquarelle
On prend une plaque plastique, on la prépare avec du savon de vaisselle pour que le pigment ne s’accroche pas et on dépose de l’aquarelle dessus.
Fusain
